Prévenir le risque de cancer lié au fer des produits carnés
Si de récentes données suggèrent que la consommation de fer alimentaire pourrait être associée à un risque élevé du cancer du sein ou du côlon, un régime riche en antioxydants semblerait efficace pour limiter ce risque. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Inra de l’unité Toxalim et de l’Inserm publiée dans la revue Oncotarget. L’équipe de l’Inra a démontré que l’ajout de calcium ou d’antioxydants (vitamine E, polyphénols) permettait de limiter in vitro chez l’animal l’effet promoteur du fer héminique de la viande bovine et de la charcuterie. L’équipe de l’Inserm, elle, a montré, via l’étude SU.VI.MAX que l’association entre consommation de fer alimentaire et risque de cancer du sein disparaît dans le groupe supplémenté en antioxydants à doses nutritionnelles, c’est-à-dire proches de celles que l’on trouve dans le cadre d’une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes.