Pénurie oeufs : Pourquoi le manque d'ovoproduits ne va pas s’arranger
Les industriels de l’œuf avertissent le marché de l’aggravation du manque d’œufs, handicapant leur activité et la fourniture d’ovoproduits aux industries utilisatrices.
Les industriels de l’œuf avertissent le marché de l’aggravation du manque d’œufs, handicapant leur activité et la fourniture d’ovoproduits aux industries utilisatrices.
Le Snipo (Syndicat national des industriels et professionnels des Œufs) fait part de ses inquiétudes à l’égard de l’influenza aviaire. « Après une accalmie cet été, la situation se dégrade de nouveau depuis la rentrée, avec de nombreux foyers confirmés en élevages… », déplore-t-il dans un communiqué. Le Snipo appréhende une aggravation de la baisse de capacité de production nationale et européenne ces prochaines semaines.
Le syndicat n’attend pas un retour à la normale avant mi-2023. En attendant les chaines d’approvisionnement sont déstabilisées, les capacités de production réduites, « entrainant d’importantes ruptures », considère le syndicat des industriels.
"Les entreprises du secteur restent entièrement mobilisées pour maintenir au mieux la production et l’approvisionnement en œufs ; et mettent tout en œuvre pour assurer le meilleur service possible", assure le Snipo. En dépit de l’inflation généralisée, les ventes d’œufs coquilles en magasins sont en progression de 4,5% en volume sur les troisième trimestre 2022 par rapport à 2021, souligne le communiqué, restant la protéine animale la moins chère pour les consommateurs.