Poule de réforme : touchées aussi par les perturbations
Certes la Bretagne ne faisait pas partie des régions les plus perturbées par les chutes de neige la semaine dernière, mais le marché des poules a tout de même été touché : certains enlèvements dans le Val de Loire ou le Centre ayant été décalés. De quoi voire les plannings un peu bouleversés, néanmoins comme les abattoirs ne tournaient pas à plein régime ils semblaient s’accommoder de ces perturbations. Par ailleurs, nos voisins allemands et italiens ne sont pas aux achats, les réformes étant nombreuses sur leur marché intérieur.
En aval, on note une ambiance commerciale compliquée. Les livraisons de poules fraîches aux grossistes ont été perturbées. Et malgré le froid, la consommation est jugée décevante par certains opérateurs. Sur le marché africain, pas de changement, demande régulière et prix plus ou moins rémunérateurs selon les débouchés et les conditionnements.
Œuf : les intempéries brouillent les cartes
En fin de semaine, le marché affichait des tendances divergentes. D’une part, les zones de montagne, qui avec les vacances de la zone A affichaient des besoins bien orientés et un commerce dynamique. De l’autre, Paris et ses camions encore bloqués, ses livraisons décalées, ses commandes coincées sur les routes depuis mardi et les livraisons suivantes annulées. Les ventes qui n’ont pas pu être faites la semaine dernière suite aux intempéries étaient considérées comme perdues, et le dynamisme du commerce d’un côté de la France ne compensait pas les perturbations de l’autre. Le marché était donc coupé en deux, selon les opérateurs et leurs débouchés. Certes, les disponibilités étaient loin d’être larges, mais les cours s’effritaient encore un peu vu le contexte peu lisible.