Poule de réforme : rythme d’abattage soutenu
Les réformes étaient très nombreuses et devraient le rester dans les semaines qui viennent. Les plannings de la plupart des abattoirs étaient très chargés, les autres réduisant la voilure faute de débouchés. Certains opérateurs constataient avec inquiétude que leurs stocks s’étoffaient, tandis que d’autres ont pu dégager d’importants volumes vers le Bénin “mais à des prix qui ne couvrent pas les coûts de revient”. On note tout de même que pour les poules des élevages situés en Bretagne, les négociations tarifaires ne se traitaient plus à 0, mais plutôt au dessus d’un minimum de 5 ct/kg. Des plus values restaient accordées aux éleveurs les plus fidèles ou les plus proches des abattoirs. Le marché du frais était très compliqué. D’une part les marchandises restaient surabondantes, notamment à Rungis. De l’autre les blocages de centrales d’achats par les agriculteurs incitaient ces dernières à annuler les commandes. Seul le marché de l’industrie restait régulier, mais ne suffisait pas à absorber les volumes, d’autant plus que l’équilibre matière est difficile à assurer en l’absence des autres débouchés.