Poule de réforme : lourd en poules de reproduction
En poules de batterie, les abattoirs se disaient chargés la semaine dernière. Par ailleurs, les plannings sont parfois remplis à plus long terme que d’habitude, certains éleveurs, qui ont vu leurs lots annulés ou décalés en décembre, jouent désormais la prudence et cherchent à garantir les enlèvements même lointains. Les prix ont peu évolué. Dans le Sud, si vers la Bretagne les cours restent toujours proches du zéro, des débouchés alternatifs comme des abattoirs locaux qui traitent en frais ou des envois vers l’étranger ont permis à quelques éleveurs de certains départements d’obtenir un paiement.
A l’export, les échanges vers certains pays d’Afrique restent impossibles, tandis que d’autres destinations, comme le Libéria, sont encombrées de marchandises européennes mais aussi turques ou brésiliennes. Vers le Bénin, les flux ont repris leur rythme, mais les prix de la viande, quoiqu’en progression, restent encore “insuffisamment rémunérateurs”, selon les abattoirs.
En poules de reproduction, l’offre était très large ces derniers jours, avec de plus en plus de très lourdes. Le marché était encombré et malgré des envois vers le nord de l’Europe, les prix ont baissé.