Poule de réforme : le frais anime le marché
Avec l’annonce de températures plus hivernales dans les jours qui viennent, le commerce de la poule s’animait un peu la semaine dernière, après un mauvais mois d’octobre marqué par des méventes importantes liées à l’été indien. Par ailleurs, la demande des industriels restait correcte, mais le marché africain demeurait plus laborieux. En amont, les réformes restaient limitées alors que les prix des œufs atteignaient des sommets. Les éleveurs tentaient de décaler. Pour autant, pas de surenchère sur les prix des poules, le férié ayant limité les besoins des abattoirs. Dans le même temps, un courant d’affaires régulier à destination de nos voisins belges, allemands et italiens restait actif à des prix fermes.
À noter, en France, les négociations pour les semaines à venir se font dans une certaine tension. Il semble que certains abattoirs, aux plannings remplis dans les semaines qui viennent, cherchent à obtenir des concessions tarifaires.
Œuf calibré : de plus en plus de réticences
Aucun changement de tendance pour les professionnels de l’œuf vendredi. Quel que soit le maillon de la filière considéré, c’était toujours la faiblesse de l’offre qui dirigeait les négociations commerciales comme les niveaux de prix, qui continuaient d’augmenter. En œuf calibré, de plus en plus d’intervenants se demandaient toutefois si un transfert de la demande des grossistes vers la grande distribution ne s’opérerait pas progressivement. La prudence s’accentuait chez certains grossistes qui faisaient état de moindres besoins en raison d’un niveau de prix jugé bloquant pour une partie de leur clientèle. Quelques détaillants semblaient plus réticents à s’approvisionner à des prix toujours plus hauts, tandis qu’il n’y avait pas ou peu de changements tarifaires en grande distribution.