Porc : un marché ferme mais toujours hésitant
Porc : Lundi, le prix de base 56 TMP a repris 0,1 centime, dans un contexte de marché très proche de l’équilibre voire en léger déséquilibre. Les échanges demeurent très fluides et rapides comme tend à le souligner le nouvel effritement du poids moyen des carcasses (-40g selon Plérin). L’offre peine à couvrir aisément tous les besoins, malgré la prudence qui se confirme du côté des abattoirs.
Porcelet : Des disponibilités en élevage limitées et un prix du porc charcutier qui reste ferme continuent de jouer en faveur d’un mouvement haussier des tarifs. Ceux-ci tendent toutefois à plafonner pour la plupart des lots, les niveaux de prix atteints toujours élevés laissant craindre à l’aval des difficultés de revalorisation ces prochains mois. Seuls les lots de taille et de qualité adaptées aux besoins continuent de se renchérir.
À noter la poursuite de la hausse des indices FNP-Coop de France la semaine dernière ; +38 centimes pour les laitons et +2 centimes pour les 25 kg.
Découpe : En février, selon l’Institut du porc (Ifip), la stabilité a dominé le marché européen de la viande. Les cours des pièces ont notamment été reconduits en Espagne et en Allemagne. De quoi laisser sous pression les marges des opérateurs tournés vers le marché communautaire au regard de la revalorisation des cotations des porcs charcutiers. Pour l’Ifip, cette immobilité souligne aussi le différentiel entre le manque d’entrain de la consommation européenne et un marché mondial qui demeure dynamique. Une orientation qui se prolonge ces dernières semaines et pourrait bien rester de mise à court terme.