Porc : production toujours soutenue en Espagne
Porc : La semaine dernière a été marquée par une baisse de 6 centimes de la cotation allemande, qui s’est répercutée sur les références des états membres voisins. Les pays du sud de l’Union ont résisté à l’onde de choc, leurs cours n’ayant pas autant flambé ces dernières semaines.
En Espagne, la production est soutenue mais les capacités d’abattage se sont accrues. Selon le site 3tres3.com, sur janvier et février, la hausse des abattages aurait atteint près de 5 % par rapport 2016. Une tendance qui devrait s’inscrire dans la durée, au regard de la croissance du cheptel ; 30,138 millions de porcins étaient recensés au 1er janvier 2018 soit 3,1 % de plus en un an, dont 2,479 millions de truies (+2,6 %), selon le Marché du porc breton. L’offre pourrait toutefois rester mesurée à court terme, le nombre de truies saillies ayant reculé de 2 % en un an à 1,635 million de têtes, tandis que la fermeté des prix des porcelets laisse incertaine l’occupation de l’intégralité des places dans les ateliers d’engraissement.
Porcelet : Alors que la production européenne s’avère peu évolutive, voire serait en retrait en Espagne, la demande s’anime et les cours confirment leur orientation haussière. La péninsule Ibérique manque de volumes et se tourne vers les grands fournisseurs communautaires, comme les Pays-Bas ou le Danemark, ce qui entretient la concurrence entre acheteurs (Espagne, Pologne, Allemagne) et soutient les cours, indique-t-on au Marché du porc breton.