Porc : l’Europe hésite, le reste du monde rebondit
Porc : Partout en Europe, les abattoirs peinent à revaloriser mais aussi à écouler leurs découpes, les stocks progressent et atteignent des niveaux qui n’avaient pas été anticipés, relaie-t-on au Marché du porc breton, incitant à la prudence. Ainsi sous la pression d’une partie des abattoirs, la cotation allemande n’a pas réussi à confirmer sa hausse du début de mois, entraînant les références belges et néerlandaises dans son sillage. C’est toujours l’absence de mouvements de prix qui domine le marché danois, avec un prix d’acompte reconduit pour la treizième semaine consécutive. Cette faiblesse nord communautaire entrave les cours des états membres du sud, aucune filière ne souhaitant être la moins attractive d’Europe. L’Espagne, notamment, est partagée entre un marché intérieur soutenu, une production abondante et un manque d’entrain à l’export.
Seule petite note d’éclaircie, la revalorisation des prix sur la scène internationale. La hausse était d’actualité la semaine dernière aux États-Unis, au Canada et au Brésil. De même, la Chine confirmait début juin son retour à la hausse amorcé mi-mai. De quoi laisser espérer à l’Europe un regain d’opportunités au grand export, excepté si le jeu des taux de change vient changer la donne.
Porcelet : Les prix des porcelets européens ont continué d’osciller entre maintien et légère baisse la semaine dernière. D’un côté, la production reste stable à haussière selon l’état membre considéré. De l’autre, la demande apparaît peu évolutive et toujours prudente faute de certitudes quant à l’orientation des cours du porc à moyen terme.