Porc : l’Allemagne déstabilise l’équilibre européen
Porc : Alors qu’elle a joué pendant six semaines la carte du maintien, la cotation allemande a perdu 5 centimes. Un repli qui semble lié, selon Plérin, à un ralentissement de la demande qui a incité les principaux abattoirs à appuyer sur leurs prix d’achat. Une pression d’autant plus aisée qu’elle intervient au moment où les éleveurs ne veulent pas supporter de retards d’enlèvement compte tenu de l’arrivée de deux semaines écourtées par trois jours chômés (les 25 et 26 décembre et le 1er janvier).
Cette baisse pourrait se propager aux pays voisins ou, a minima, inciter l’abattage découpe à redoubler de prudence ces prochaines semaines, par crainte de voir son offre perdre en attractivité.
Porcelet : Seulement 234 000 porcelets ont été abattus en France sur les dix premiers mois de l’année, c’est 0,1 % de moins qu’un an plus tôt, selon Agreste. Des abattages qui concernent des animaux plus lourds, la production de viande s’affichant dans le même temps en hausse de 9,3 % à 3 845 tonnes équivalent carcasse.