Porc : la France confirme sa troisième place européenne
Découpe : L’Allemagne est resté le premier pourvoyeur européen de viande de porc en 2017, avec 5,455 millions de tonnes produites selon Bruxelles, soit 23 % des volumes communautaires. Suivent l’Espagne (4,249 Mt, 18 %) et la France (2,177 Mt, 9 %). La Pologne talonne l’Hexagone, avec 1,99 Mt soit un peu moins 9 % des tonnages européens. Viennent ensuite le Danemark (1,544 Mt), l’Italie (1,467 Mt), les Pays-Bas (1,453 Mt) et la Belgique (1,045 Mt), qui contribuent entre 5 et 7 % à la production communautaire. Les autres états membres produisent ensemble un peu moins de 3,94 Mt de viande.
Porc : Entre un marché européen stable mais hésitant et une absence de nette embellie commerciale dans l’Hexagone, le prix de base 56 TMP s’est effrité lundi à Plérin, s’affaissant de 0,4 centime. Pour le Marché du porc breton, l’offre demeure largement suffisante pour couvrir les besoins des abattoirs, comme tendent à le souligner les 240 porcs invendus et les 508 restés sans enchère. Même si ce sont de bien moindres volumes que ces dernières semaines.
Porcelet : Le marché du porcelet attend toujours l’embellie du commerce de la viande et avec elle, un retour à la fluidité des enlèvements de porc chez les engraisseurs. D’ici là, la prudence reste de mise et l’offre, bien que mesurée, permet de répondre à la demande du moment, plus ou moins aisément selon la catégorie et la région considérée. Les cours s’ajustent dans des fourchettes tarifaires inchangées. À noter que de leur côté, les prix indexés publiés par l’Ifip, ont quelque peu répercuté les dernières baisses du cours du porc, perdant 2 centimes en 25 kg et 37 centimes en laitons.