Porc : la Belgique doit replacer 3 % de sa production
Porc : Nouvelle semaine de statu quo sur le front des nouvelles sanitaires comme commerciales à travers l’Europe. Le spectre de la fièvre porcine africaine continue de planer au-dessus des filières sans que cela n’entraîne de mouvement de panique. Au contraire, le marché semble avoir repris son rythme saisonnier, dans une ambiance toutefois empreinte d’inquiétude. En Allemagne, la cotation a été maintenue mardi dans un contexte de semaine écourtée par un jour chômé mais de grands abattoirs menaçaient d’abaisser rapidement leur prix d’achat. Ils pourraient avoir gain de cause, l’amont devant gérer ses retards d’enlèvement liés au mercredi férié. Ce statu quo a toutefois encouragé les pays voisins à suivre le mouvement, y compris la Belgique. Pourtant, selon la Commission relayée par 3tres3.com, plus d’une dizaine de pays ont suspendu leurs importations de viandes belges, obligeant la filière à réorienter plus de 60 % de ses exportations, soit près de 3 % de sa production.
En Espagne, c’est le férié du 12 octobre qui a pesé sur les tarifs. Les éleveurs ont quelque peu anticipé leurs annonces pour limiter les retards d’enlèvement la semaine prochaine. Or les abattoirs présentaient de moindres besoins, du fait d’une demande en viande sans allant et d’une activité d’abattage prochainement écourtée d’une journée.
Porcelet : Si le maintien des prix reste de mise en Espagne et en France, la baisse se poursuit dans le nord de l’Europe. Une tendance en partie liée à la fièvre porcine africaine, qui incite les engraisseurs dans leur ensemble à rester prudents dans leurs mises en place et limite l’intérêt des importateurs de porcelets belges et néerlandais.