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Porc : de nombreux lots sans enchère jeudi à Plérin

© Réussir

Porc : Les éleveurs français n’ont pas réussi à résister à la pression des abattoirs jeudi à Plérin, malgré la stabilisation de la cotation allemande mercredi. Le prix de base 56 TMP a reculé de 2,4 centimes, dans un contexte de demande terne. Selon le Marché du porc breton, un nombre élevé de lots sans enchères (37 % du catalogue, soit 11 010 porcs) et 762 invendus ont été constatés. Des chiffres qui soulignent le manque d’intérêt des abattoirs. Ils cachent néanmoins des comportements d’achat très différents selon l’outil considéré, précise Plérin, qui souligne par ailleurs que ce manque d’entrain a été accentué par des mouvements de grève des vétérinaires dans certains abattoirs.

Découpe : Fin de mois et Pâques à l’horizon devraient être synonymes de nouveau ralentissement du commerce ces prochains jours. Excepté dans les régions qui se préparent à l’arrivée de consommateurs pendant le long week-end, où l’activité pourrait rester régulière, la demande de détaillants est annoncée plus prudente. Beaucoup devraient attendre les premiers jours d’avril pour revenir aux achats. L’abattage découpe continuant d’ajuster son offre aux moindres besoins, peu d’évolutions de prix sont envisagées.

Porcelets : Le retour à la baisse des cours des porcs charcutiers et la menace de nouveaux retards d’enlèvement — faute de sortie en temps et en heure mais aussi avec l’arrivée du lundi de Pâques — ne sont pas de nature à encourager le commerce des porcelets. Un ralentissement n’est pas à exclure dans certaines régions. Toutefois, les disponibilités ne s’annoncent pas plus étoffées, ce qui pourrait jouer en faveur d’une stabilité des prix.

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