Porc : de bons résultats en Asie, mais repli vers l’UE

Découpe : Sur les onze premiers mois de 2016, la France a exporté 538 563 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc, soit 2 % de plus qu’un an plus tôt (+10 000 téc). Un dynamisme qui cache des évolutions diverses selon la destination considérée. La filière française tire profit de l’appétit chinois, avec des volumes en hausse de 45 086 téc, à 82 332 téc. Elle n’est pas non plus en reste vers les autres grands débouchés asiatiques ; +20,1 % vers le Japon (+3 161 téc) et +42,6 % vers Hong Kong (+2 798 téc). Seule la Corée du Sud diminue ses achats de viandes françaises (-31,5 %, -2 181 téc). À l’inverse, l’Hexagone perd des parts de marché en Europe (-9,3 %, soit -33 815 téc), et en particulier vers l’Italie (-19,9 %, -14 706 téc) et vers le Royaume-Uni (-3,3 %, -1 552 téc). À noter la hausse des ventes à la Belgique (+6,9 %, +3 089 téc).
Porc : Comme en Allemagne, le marché français est peu approvisionné. Selon le Marché du porc breton, les abattages de la zone Uniporc Ouest sont plus limités qu’à l’accoutumée. Une tendance qui aura prévalu tout au long du mois de janvier, avec des abattages estimés en repli de 6 % par rapport à janvier 2016, marqué par un marché très chargé.
La demande d’abattage étant pour sa part régulière, voire tonique pour les opérateurs tournés vers l’export, le prix de base 56 TMP a repris 1,2 centime hier à Plérin et pourrait poursuivre cette tendance à court terme.
Porcelet : Le marché français des porcelets continue sur sa lancée. La fermeté reste de rigueur, faute de disponibilités suffisantes pour une demande régulière à soutenue. Les cours sont aisément reconduits voire reprennent parfois un peu de hauteur, notamment en 25 kg. Peu de changements sont attendus à court terme, les mêmes causes entraînant les mêmes effets.