Porc : creux d’offre et envolée des cours en Allemagne
Découpe : L’abattage découpe doit se préparer à une accélération de la hausse des prix sur le marché français du porc à moyen voire à court terme. En cause, la très probable relance des tarifs européens, sous l’impulsion de l’Allemagne. Car non seulement nos voisins d’outre-Rhin ont confirmé le mouvement de hausse initié fin janvier mais l’ont significativement accéléré mercredi, redressant leur cotation de 7 centimes. Un signal fort pour l’ensemble des grands bassins de production européens, dont la France. Selon le Marché du porc breton, cette envolée des prix allemands est à rapprocher d’une offre bien plus mesurée et désormais inférieure à la demande. Elle semble être liée à un déficit de porcelets engraissés fin 2017, avec notamment une baisse des importations de porcelets danois et néerlandais. Des volumes qui ont trouvé le chemin de l’Espagne et de la Pologne aux dires du secteur.
Porcelet : Les abattages français de porcelets sont restés quasiment stables l’an dernier, ne grimpant que de 0,3 % à 290 000 têtes selon Agreste. En volume, en revanche, la hausse est bien plus franche (+5,5 % à 4 541 tonnes équivalent carcasse), en raison de l’alourdissement du poids moyen à l’abattage.