Porc : baisse plus mesurée, non sans mal pour l’amont
Porc : Malgré la nouvelle baisse marquée des cours allemands mercredi (-5 centimes), la cotation française a terminé la semaine sur un recul plus tempéré que ces dernières séances, le prix de base 56 TMP ne se repliant que 0,4 centime hier au Marché du porc breton (MPB). Ce ralentissement de la baisse n’était toutefois pas une évidence et se révèle être le résultat d’une volonté de l’amont de freiner la spirale baissière, au prix de 1 152 invendus et 4 549 porcs sans enchère. Car dans l’ensemble, l’offre française oscille entre maintien et légère hausse, pour une demande toujours aussi frileuse, en quête de prix attractifs à l’achat et de compétitivité à la vente.
Porcelet : La baisse des cours se poursuit en France. La moindre production relevée dans certains élevages ne permet pas d’abaisser suffisamment l’offre nationale pour l’ajuster à la demande. Il faut dire que les engraisseurs demeurent frileux, entre incertitudes chroniques quant à la tenue de leurs prix de vente à moyen terme et des sorties de porcs charcutiers moins rapides qu’en début d’année, quand l’heure n’est pas à une augmentation des retards d’enlèvement.
Découpe : Un rebond de la consommation est possible à court terme, sous l’effet du début de mois. Octobre n’étant pas le mois le plus tonique de l’année, ce sursaut du commerce ne devrait pas avoir d’influence sur les prix des découpes. Ces derniers devraient rester sous pression, entre prix du porc en repli régulier et concurrence européenne.