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Ovins : un commerce peu évolutif

Gros bovins : Le marché conserve une relative fluidité cette semaine en bovin maigre. Les engraisseurs se montrent prudents dans leurs achats, tant en réaction à la récente dégradation des cours des bovins finis, que du fait de la météo pluvieuse dans de nombreuses régions. A l’export, la demande reste suivie pour le marché espagnol, plus réservée pour l’italien. Au final, les ventes se révèlent néanmoins actives, tous débouchés confondus, à la faveur d’apports un peu moins étoffés dans l’ensemble. Les cours se maintiennent, voire se raffermissent selon le rapport ponctuel de l’offre et de la demande. Une tendance qui profite en particulier aux marchandises de qualité supérieure à moyenne.
En broutard, si le commerce apparaît relativement calme sur certains marchés, les effectifs s’écoulent néanmoins aisément à des tarifs fermement reconduits.

Veaux : Les mises en place de petits veaux restent modérées mais s’avèrent mieux équilibrées avec les disponibilités. La modestie de l’offre favorise la fluidité du commerce. Les intégrateurs se montrent présents à l’achat pour les sujets de qualité. La marchandise moyenne défend ses prix assez aisément. Seuls les plus petits gabarits rencontrent des difficultés pour reconduire leurs tarifs.

Ovins : Cette semaine, les disponibilités en agneaux comme en brebis couvrent avec difficulté les besoins à l’abattage. Une faiblesse des effectifs sur les marchés en vif qui continue de soutenir les prix. Peu évolutive, la demande est ferme pour les sujets de qualité, plus prudente en marchandise ordinaire. Elle reste régulière en agneaux de lait et en brebis.

Rédaction Réussir

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