Orientation incertaine pour les frets secs
Le Baltic Dry Index (BDI) a fini à 800 points vendredi contre 804 points une semaine auparavant. Un équilibre relatif qui cache en réalité les performances opposées de deux composants de l'indice, les tarifs des navires "Capesize" ayant continué de grimper alors que l'activité des "Panamax" a ralenti. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a repris 114 points pour s’installer à 1 680 points, au plus haut depuis 13 mois. Cette hausse saisonnière était attendue à l'approche d’octobre, la production de fer devant être particulièrement forte au Brésil. La route de l’Australie de l’Ouest vers la Chine a aussi connu une activité soutenue. À l’inverse, le Baltic Panamax Index (BPI) a reculé de 12 points à 646 points. La hausse saisonnière du quatrième trimestre n’est pas en vue, estiment certains observateurs, pour qui les échanges étaient très limités en Asie, la plupart des investisseurs profitant des récents jours fériés de la fête de l’automne.
Du côté des pétroliers, un nombre trop élevé de navires disponibles pour transporter des produits pétroliers a poussé les tarifs vers le bas, tandis que les transporteurs de brut ont profité d'une activité en hausse. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé en baisse à 383 points vendredi contre 437 points sept jours plus tôt. En revanche, l’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a gagné 19 points pour atteindre 561 points. La semaine a été bonne pour les propriétaires en Afrique de l'Ouest avec la levée par Shell de la force majeure à Bonny et à Qua Iboe, au Nigeria, soulignent certains experts.