Aller au contenu principal

Œufs : une offre qui pèse de moins en moins

 © CNPO
© CNPO

Calibré : Alors que les centres en ont à peu près fini avec les perturbations logistiques liées à la neige, le commerce se normalisait jeudi. Plusieurs opérateurs jugeaient le marché dynamique, que ce soit en calibré ou en tout-venant. Les nombreuses réformes ont contribué à limiter l’offre et le marché affichait bien plus de tonus qu’il y a quelques semaines. Dans ce contexte, les cours progressaient de nouveau en code 3. En œufs alternatifs, même si les promotions ralentissent, le marché semblait aussi en meilleure santé qu’il y a quelques semaines et les cours étaient plus fermes. Les déclassements d’un code à l’autre seraient aussi plus limités.

Industrie : Aux mêmes causes les mêmes effets. Cette semaine, l’offre était réduite France du fait des réformes, mais plus largement en Europe où grippe aviaire et hausse des cours des aliments se sont conjuguées pour inciter certains opérateurs, notamment au Nord, à abattre et réformer. Si les industriels rapportaient des besoins assez réduits à cause d’un marché de l’ovoproduit plutôt calme, il n’en reste pas moins que la tension demeurait de mise et les prix continuent de se ressaisir. Ce d’autant plus qu’un petit mouvement de spéculation se faisait ressentir : au fur et à mesure que la restauration réouvrira en Europe, les besoins en ovoproduits de code 3 se renforceront. Mais le manque de lisibilité quant à l’évolution de la situation sanitaire incitait tout de même certains à la prudence.

En œufs alternatifs aussi le marché progressait ; les œufs de code 2 n’étaient pas en nombre suffisant au regard des besoins et en plein air et bio l’équilibre s’améliorait.

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio