Œufs : toujours en crise
Pas d’amélioration sur le marché de l’œuf en fin de semaine dernière. Les commandes restaient au coup par coup dans une ambiance commerciale dominée par l’incertitude. La demande des magasins semblait correcte avec des ventes plutôt bien orientées, mais n’était pas en mesure d’absorber à la fois une production importante et les volumes qui ne sont plus orientés vers la restauration commerciale. Dans ce contexte, les cours ont continué de reculer.
En Allemagne, peu d’évolution. La consommation en magasin était jugée dynamique mais ne profitait qu’aux œufs de code 0 et 1, dont l’offre était d’ailleurs actuellement modérée. Pour le code 2, l’offre était largement en mesure de répondre à une demande moyenne. Quant à l’industrie, elle était aussi très prudente, suite aux mesures de couvre-feu établies dans les principales métropoles touchées par la covid et qui vont impacter le secteur de la restauration. Les industriels néerlandais se montraient aussi peu aux achats, prudents et dans l’expectative par rapport à l’évolution de la situation sanitaire. En Espagne en revanche, le ton était un peu différent. Le marché de l’œuf de table s’est montré plus tonique, d’une part du fait d’une consommation en magasin bien orientée, mais aussi grâce à d’importants flux d’exportation vers les pays tiers, Afrique notamment. Les prix ont monté. De quoi changer un peu l’ambiance et alléger aussi le marché de l’industrie, avec des acheteurs un peu plus présents et une reconduction plus aisée des cours.