Œufs : petit sursaut de la demande européenne
Œufs : Mardi en France, quelques commandes de réassort étaient signalées, en lien avec le début de mois et, dans une moindre mesure, l’approche imminente du long week-end de Pâques. Rien d’exceptionnel toutefois pour la période, soulignait-on dans la filière. Si ce petit regain d’intérêt laissait une impression de commerce moins morose, le calme restait globalement de mise. Et surtout, les disponibilités en amont demeuraient largement suffisantes pour couvrir tous les besoins, d’où des cours toujours sous pression. A noter que des commandes anticipées et de dernière minute ne sont toutefois pas à exclure à court terme. Le vendredi férié entraîne des commandes anticipées en Allemagne, et par conséquent un regain de fluidité du commerce. Les prix oscillent entre maintien et légère baisse. De même, en Espagne, deux jours chômés (jeudi-vendredi ou vendredi-lundi selon la région) concentrent les achats et permettent une stabilité des tarifs. Comme chaque année, l’après-Pâques devrait être synonyme d’offres larges et de baisse des prix. L’ampleur du repli pourrait toutefois être atténuée par un possible retour aux achats de l’industrie.
Volaille : Malgré le printemps, les températures maussades ont permis de maintenir un petit courant d’affaire en poules, coqs mais aussi lapin, dont les prix sont restés assez stables ces derniers jours. Par ailleurs, la Commission européenne estime que la production de lapin va de nouveau décliner en 2015. Après un repli de 3,5 % à 250 500 t en 2014, elle se replierait de 0,2 % à 250 000 t. La France, premier producteur, verrait sa production baisser de 0,6 %. L’offre italienne se stabiliserait après avoir chuté de près de 30 % entre 2012 et 2014. Les productions espagnole, belge et polonaise sont attendues stables.