Œufs : l’écart se creuse entre la cage et l’alternatif
L’évolution des prix des œufs français, au 1er août 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 1er août 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Le commerce reste décidément très morose en œufs calibrés de code 3, malgré le début de moi et l’approche d’un chassé-croisé de vacanciers. En cause, notamment, le manque de demande des restaurateurs auprès des grossistes, que ça soit à Rungis depuis le début des Jeux mais aussi dans les zones de villégiature. En conséquence, tous les opérateurs rapportent devoir faire de nouvelles concessions tarifaires, surtout en calibre M, la production de calibre G étant impactée par la vague de chaleur.
A noter qu’en tout-venant plein-air pour le conditionnement, le marché est plus fluide. En bio, on rapporte même une demande bien orientée et un marché très facilement équilibré. D’où un écart de prix qui se creuse.
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Industrie : Semaine assez contrastée sur le marché des œufs destinés à l’industrie. Plusieurs industriels rapportaient des prix d’achats en baisse, que ce soit en départ élevage ou des rotations de centre de conditionnement. Certains élevages souhaitent en effet dégager leurs volumes d’autant plus rapidement qu’ils s’attendent à une baisse estivale comme l’an dernier. Les casseries en profitent pour reconstituer des stocks mis à mal ces derniers mois. A l’inverse, certains vendeurs réussissent à négocier sur la fourchette hausse, mettant en avant le manque de compétitivité des importations et des volumes somme toute mesurés. D’où une fourchette de prix qui s’élargit. A noter que sur les œufs alternatifs, la situation semble plus régulière.
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