Cotations
Œufs : des échanges internationaux plus toniques cette année
Marché français et prix des œufs calibrés au 29 octobre et éclairages sur le commerce international.
Marché français et prix des œufs calibrés au 29 octobre et éclairages sur le commerce international.
Le marché des œufs calibrés français reste assez calme en cette fin de semaine. La demande est prudente et mesurée. Les grossistes de Rungis affichent des besoins limités à la veille d’un long week-end qui devrait conduire les Franciliens à s’évader, tandis que dans les autres régions la prudence est de mise. Comme la production est au rendez-vous, plusieurs opérateurs font des petites concessions pour rester à jour.
Stable en Europe
Au niveau européen, aucun changement, les tarifs dans l’ensemble sont reconduits, sur des bases parfois un peu plus élevées que l’origine France. A 137,91 €/100 kg en moyenne en semaine 42, le prix moyen des œufs publié par Bruxelles s’affiche en hausse de 0,5 % sur une semaine et de 13,4 % sur un an. Un niveau qui se rapproche de la moyenne quinquennale de la période.
Les USA en tête des exportateurs
Sur le marché international, la Commission communique un changement du podium des principaux exportateurs d’œufs et d’ovoproduits sur le début d’année. En 2020 les trois principaux exportateurs étaient, sur les huit premiers mois de l’année, et dans l’ordre : la Turquie, l’Union européenne puis les États-Unis. Cette année, sur la même période, le tiercé change d’ordre, les États-Unis deviennent leaders devant la Turquie puis l’Union européenne, et les volumes de ces trois leaders progressent nettement. L’ensemble Chine+Hong Kong reste le premier importateur, loin devant Singapour, le Mexique, la Corée du Sud puis la Suisse.
Mois d'œufs ukrainiens
A noter particulièrement, le retrait de la pression ukrainienne sur le marché mondial. Alors que la production d’œufs y croissait régulièrement, elle s’est contractée en 2021 en chutant de près de 25 % sur les cinq premiers mois de l’année, selon le Club agroalimentaire ukrainien, ce qui a entraîné une hausse des prix et une baisse des envois vers l’Union (-32 % sur les sept premiers mois de l’année).