Œufs : cours stables dans un marché à plusieurs vitesses
Industrie : Plusieurs tendances cette semaine pour l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Certaines entreprises d’ovoproduits ont limité leurs achats et n’ont que peu recouru au marché libre quand elles ne l’ont pas délaissé. En cause, une activité ovoproduits de saison, avec des fermetures ou des baisses d’activité chez une partie de leurs clients. En parallèle, des industriels français ont présenté des besoins de dernière minute, notant des ventes plus régulières que prévu, tandis que des opportunités à l’export persistaient, sur des bases de prix similaires à plus attractives que dans l’Hexagone. À cette demande à plusieurs vitesses faisait face une offre peu évolutive. Toujours très peu fournis en œufs de fin de ponte, les vendeurs avaient des surplus de tout venant pour le conditionnement, en particulier d’œufs moyens et petits. Face à cette diversité des comportements d’achats comme de disponibilités en amont, les cours se sont ajustés dans une fourchette tarifaire élargie.
Calibré : Jeudi, le marché apparaissait proche de l’équilibre pour les calibres G et M. Un regain d’intérêt se faisait sentir, notamment sous l’impulsion de commandes anticipées en prévision du férié du 15 août et d’un prochain chassé-croisé de vacanciers. Dans le même temps, l’offre peinait à satisfaire la demande dans les régions touristiques mais demeurait supérieure aux besoins ailleurs dans l’Hexagone. À l’échelle nationale, le commerce se révélait correct sans plus et les cours s’ajustaient dans des fourchettes tarifaires inchangées. À noter que le manque de TG s’affirmait, autorisant une revalorisation tarifaire, tandis que l’offre en petits œufs progressait sensiblement et laissait les prix sous pression.