Œufs calibrés : dans la continuité
Le marché français de l’œuf calibré continuait sur sa lancée avant le week-end. Les commandes des grossistes comme des détaillants étaient plus calmes qu’à la Pentecôte, mais restaient correctes pour la période. Elles pourraient en outre s’animer ces prochains jours sous l’effet du début de mois. En parallèle, l’offre apparaissait plus mesurée et en adéquation avec les besoins du moment chez les uns mais à peine suffisante voire inférieure à la demande chez les autres. De quoi laisser les cours stables à haussiers selon le calibre et l’opérateur considérés.
Chez nos voisins nord européens, alors qu’un vent de fermeté soufflait aux Pays-Bas, l’Allemagne n’a pas confirmé vendredi son rebond de la semaine précédente.
Poule de réforme : export compliqué
La semaine dernière en poules pondeuses, les disponibilités demeuraient trop larges pour les capacités d’abattages du moment. En raison des restructurations de différents outils, les capacités d’abattages ont été fortement réduites ces dernières semaines. Comme la morosité du marché de l’œuf en mai a incité des éleveurs à anticiper les réformes, les abattoirs étaient surchargés de lots non prévus et ne pouvaient pas tous les traiter. Les prix demeuraient à des planchers, d’autant plus que les outils devaient stocker les poules, le marché export tournant au ralenti. Faute de liquidités, le Bénin, comme l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, pratique des prix d’achat très bas. La hausse des prix du pétrole pourrait améliorer le pouvoir d’achat africain à moyen terme.
En poules de reproduction, des lots importants devaient être rapidement abattus dans un contexte de marché engorgé, les prix n’échappaient pas à la chute.