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Œuf calibré : blocage chez les grossistes

© CNPO

Œufs : Le marché français de l’œuf calibré était à deux vitesses mardi. De plus en plus de grossistes bloquaient leurs prix d’achat. Travaillant en premier lieu sur le marché libre, ils ne sont plus —selon eux— en mesure de supporter de nouvelles hausses tarifaires sous peine de voir leur activité continuer de fondre. Certains commenceraient même à demander des efforts de prix, sans grand succès pour le moment. A l’opposé, les ventes des centres de conditionnement étaient très dynamiques, voire gagnaient encore en tonus. De quoi entretenir leurs besoins en œufs tout venant malgré la faiblesse de l’offre, et accepter de nouvelles hausses tarifaires à l’achat malgré le manque à gagner que cela entraîne faute de revalorisation suffisante auprès des GMS.

Dans ce contexte, si certains vendeurs notaient un plafonnement des tarifs, d’autres continuaient de les redresser. Tout dépendait du débouché et du calibre considérés.

Compte tenu des niveaux de prix atteints, la demande marque le pas chez nos voisins européens. De plus en plus d’opérateurs préfèrent acheter moins que de payer plus cher. Ainsi la hausse tarifaire ralentit-elle en Espagne et en Allemagne. En Belgique et aux Pays-Bas, si les cours des moyens et des petits œufs restent fermes, un tassement est à signaler pour les gros et les très gros.

Volaille : Le mois d’octobre a été synonyme de nouvelle détente du coût de l’aliment pour la majorité des volailles. Selon l’Institut technique de l’aviculture, les indices du coût des matières premières entrant dans l’aliment des poulets se sont repliés en un mois de 1,3 % pour le standard et de 2 % pour le label Rouge, les plaçant 4,9 % et 3,8 % sous leur niveau d’il y a un an. Pour la dinde, la pintade et le canard à rôtir, les replis par rapport à septembre atteignent respectivement -0,4 %, -1,7 % et -1,8 %. En un an, ils s’affichent en repli de 4,4 à 5,2 %. Seul l’indice pour le canard gras est resté ferme (+0,4 % en un mois), ce qui porte le recul d’une année sur l’autre à -3,8 %.

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