« On va faire respecter Egalim à la lettre », Marc Fesneau dans le Val de Marne
Le ministre de l’Agriculture s’est rendu ce matin à la DDPP et la DREETS, en charge de la consommation, s'exprimant sur sa volonté de renforcer les contrôles sur le respect de la loi Egalim.
Le ministre de l’Agriculture s’est rendu ce matin à la DDPP et la DREETS, en charge de la consommation, s'exprimant sur sa volonté de renforcer les contrôles sur le respect de la loi Egalim.
Le Val-de-Marne, pour sa richesse en flux de marchandises et transactions commerciales alimentaires (Rungis, centrales d’achat, logistique), a été le département choisi par Marc Fesneau pour rencontrer officiellement les services de l’Etat en charge des contrôles des relations commerciales, des importations et de la loyauté des produits. Le ministre de l’Agriculture était ce matin du 29 janvier à la rencontre des DDPP et la DREETS en charge de la consommation, à la préfecture du Val-de-Marne.
3 axes de travail pour le respect de la loi Egalim
- Vérifier dès la fin des négociations commerciales avec les détaillants, le 31 janvier, que « tous les règlements d’Egalim sont respectés ». « D’abord on va faire respecter Egalim à la lettre et ça va permettre de la faire respecter dans l’esprit », a exposé Marc Fesneau. Le ministre a considéré que des opérateurs, qui avaient plutôt respecté cette loi visant à rémunérer les agriculteurs tendaient à la contourner par « des pratiques nouvelles ». Les délais de paiement ont été mentionnés par le ministre.
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- Les contrôles de l’étiquetage des produits importés par les distributeurs, de leur publicité, et notamment la « francisation », sont à renforcer, a souhaité le ministre, voulant envoyer « un signal aux opérateurs ».
- Au niveau européen, Marc Fesneau a rappelé qu’il travaillait avec la Commission afin que les produits importés dans l’Union européenne ne viennent déséquilibrer le marché. Il a mentionné les œufs, les viandes de volaille et les céréales, attirant l’attention sur les pratiques d’européanisation des produits.
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Marc Fesneau avait précédemment présidé une réunion avec la direction de l’Agriculture de la région d’Ile-de-France. En matière de simplification administrative en agriculture, le ministre a présenté deux niveaux de travaux : au gouvernement de faire évoluer si besoin les règlements ; aux régions et territoires de relever les règlements « incohérents », « qui produisent de la paperasse inutile » ou « qui ne fonctionnent pas », et de faire les ajustements en conséquence d’un point de vue territorial.
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