Négociations commerciales : « Les PME n’ont obtenu que 70% de leur demande », selon Léonard Prunier, président de la Feef
Le 28 février, Léonard Prunier, président de la Feef, nous indiquait que ses adhérents n'ont obtenu que 70% des hausses de tarifs qu'ils demandaient, hausses pourtant calculées "au plus juste" et nécessaires pour renflouer les trésoreries.
Le 28 février, Léonard Prunier, président de la Feef, nous indiquait que ses adhérents n'ont obtenu que 70% des hausses de tarifs qu'ils demandaient, hausses pourtant calculées "au plus juste" et nécessaires pour renflouer les trésoreries.
A la veille de la fin des négociations commerciales, Léonard Prunier, président de la Feef, indiquait que globalement ses adhérents avaient ou étaient sur le point de signer leur contrat annuel.
« Il y a eu une sorte d’attentisme par rapport à la discussion autour de la loi Descrozaille, mais globalement, les contrats ont été signés », nous indique-t-il.
En revanche sur des hausses demandées entre 10 et 11%, seuls 70% semblent avoir été acceptés, nous précise-t-il.
« Cela fait quand même trois points d’écart, or les PME avaient déjà calculé leur demande au plus juste, quand les grands groupes, multinationales étaient aux alentours de 14 à 15% », souligne-t-il.
Moins de dix redressements judiciaires
Sur les 1 000 adhérents de la fédération, « moins de dix se sont mis en redressement judiciaire depuis le début du mois de février », explique-t-il. Avec l’inflation, les stocks ont pesé lourds, les factures énergétiques ont triplé voire quadruplé, la logistique est toujours aussi compliquée, « tout cela pèse sur les trésoreries des entreprises ».
« Les PME ont besoin de reconstituer leur trésorerie », et pour cela il faut qu’il ait un nouveau round des négociations au cours du premier semestre 2023. « Nous avons besoin d’un système de négociation plus rapide, trois mois c’est beaucoup trop long », conclut-il, précisant être plutôt satisfait de la dernière mouture de la loi Descrozaille sortie du Sénat.