Maïsadour accroît ses ventes à l'international

> Le pôle gastronomie du groupe coopératif a représenté 33 % de ses ventes en 2014-2015.
En 2014-2015, Maïsadour a réalisé un chiffre d'affaires de 1,579 milliard d'euros, en progression de 2 %. Le pôle gastronomie a représenté 33 % de ses ventes et le pôle volaille 14 %. Ces deux entités se sont bien portées, aux dires de Thierry Zurcher, directeur général de Maïsadour et de Philippe Carré, directeur général de MVVH (Maïsadour, Vivadour, Val de Sèvre Holding).
Concernant le pôle volaille, le retour à la rentabilité a été confirmé, grâce à une stratégie basée sur trois bassins de production que sont les Landes, le Gers et le Périgord. « Notre stratégie marche. Notre seul souci est le manque de volumes en amont. Nos projets s'axeront davantage sur la construction de bâtiments pour répondre à cette demande », explique Thierry Zurcher. L'export a été un axe de développement fort.
Les ventes réalisées à l'international sont passées de 7 % à 10 % du chiffre d'affaires du pôle volaille, essentiel grâce aux pays d'Europe de l'Ouest, mais de nouveaux marchés comme le Danemark ou la Suisse semblent prometteurs. L'agrément reçu pour exporter vers Taïwan en décembre 2014 a également offert un nouveau débouché à ses volailles surgelées, même si l'activité est restée modeste.
Du jambon de Bayonne en Chine et aux États-UnisLe développement des ventes à l'international est également une préoccupation du pôle gastronomie qui mise beaucoup sur la commercialisation de jambons de Bayonne en Asie et aux États-Unis. Même si le pôle gastronomie est « en phase de digestion de ses récents achats », selon Philippe Carré, « l'export est clairement un futur relais de croissance pour le pôle ». Les premiers containers de jambons de Bayonne ont été envoyés aux États-Unis et devraient l'être début 2016 vers la Chine. Les ventes à l'export sont pourtant restées stables, représentant 10 % du chiffre d'affaires du pôle gastronomie. Pour les trois ans à venir, Maïsadour regarde du côté du continent africain pour ses activités de légumes, de semences ou de nutrition animale principalement. La marque Delpeyrat sera également concernée. Un commercial a déjà été embauché pour prospecter au Sénégal et en Côte d'Ivoire.