Aller au contenu principal

Les prix progressent, soutenus par une météo adverse

Les conditions sèches et fraîches en France, en Europe et aux États-Unis ont engendré une certaine fermeté des prix du blé tendre et de l’orge sur les marchés physiques français.

Semaine du 25 avril au 2 mai. Les cotations du blé tendre se sont raffermies sur le marché physique français, sur la semaine 17, portées par les conditions froides et sèches en Europe et aux États-Unis, la bonne demande internationale et celle des fabricants du bétail sur les marchés français (Bretagne) et périphériques (Espagne). Dans l’Hexagone, certains opérateurs ont des difficultés logistiques avec les ponts du mois de mai, et des vendeurs mettraient du grain en réserve en réaction au climat atypique. Le centre et le sud du pays notamment étant en stress hydrique. Arvalis juge que le potentiel des cultures n’est pas amoindri, mais cela pourrait changer si le temps n’évolue pas. Les cultures de blé tendre se développent dans des conditions bonnes à très bonnes dans 78 % des cas, selon Céré’Obs en semaine 16 (88 % en 2016). Aux États-Unis, des chutes de neige ont été signalées, perturbant le développement des cultures de blé.

En blé dur, l’origine France manque toujours d’attrait, et le climat freine les velléités des vendeurs. Les cours sont stables. L’Algérie a acheté 250 000 tonnes livrables en juin, comprenant de l’origine canadienne, mais pas d’origine française.

L’orge demandée par les fabricants d’aliments

Les prix de l’orge de mouture ont progressé sur le marché physique français, soutenus par les besoins des fabricants d’aliments du bétail. Les conditions de culture préoccupent les marchés. Céré’Obs estime le taux de cultures d’hiver jugées dans des conditions bonnes à très bonnes à 71 % en semaine 16 (87 % en 2016), et à 80 % pour les cultures de printemps (94 % en 2016).

Maïs : semis réalisés à 76 % en France

Les cotations du maïs fléchissent légèrement en semaine 17, faute d’activité soutenue en France. Le déficit hydrique cause quelques soucis, mais la marchandise reste moins intéressante que l’orge du point de vue des fabricants d’aliment du bétail. Aux champs, les semis, faits à 76 %, sont plus avancés que l’an dernier (24 % à même époque en 2016), même si les basses températures ne favorisent pas l’emblavement. Si l’on regarde vers les États-Unis, les semis de maïs seraient réalisés à 34 %, selon l’USDA, dans la moyenne quinquennale. Les basses températures ont interrompu les semis et ralenti le développement des cultures en Ukraine. En Russie, les cultures d’hiver enregistrent un retard de 10 à 15 jours.

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio