Les Min, fortement plébiscités
Quinze Min ont un périmètre de référence ou de « protection » ; un seizième, Châteaurenard, en est dénué. Enfin, le marché de gros de Lyon-Corbas n’est pas un Min. Le Min de Paris-Rungis, qui pèse autant que l’ensemble des autres, a une particularité : son comité consultatif, où siègent des représentants des grossistes. Cette instance est menacée par le projet de loi sur les réseaux consulaires et le commerce.
Les Min, quand ils sont à proximité des villes, ont un intérêt logistique évident, selon le spécialiste Philippe Duong (cabinet Samarcande).
Sur le plan commercial, une enquête de HEC Junior Conseil réalisée l’an dernier auprès des clients et des fournisseurs a mis en évidence la permanence de leur utilité. Les détaillants et restaurateurs apprécient le choix proposé, la possibilité de négocier et la rapidité d’accès. Les fournisseurs reconnaissent leur intérêt de plateforme d’accès à d’autres régions.
Ce sont potentiellement des marchés d’intérêt local de petits producteurs. Si Rungis se développe considérablement à l’import, des élus ouvriraient bien Grenoble aux particuliers un jour par semaine.