Les mauvaises conditions de culture ne tirent pas les prix des céréales
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre et de l’orge fourragère sur le marché physique français ont stagné entre le 25 mars et le 1er avril. Les cotations du maïs ont perdu du terrain aux États-Unis.
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Les prix du maïs reculent aux États-Unis malgré la baisse des semis
Les prix du maïs sur le marché physique français ont renchéri entre le 25 mars et le 1er avril, dans le sillage du contrat maïs sur le marché à terme européen d’Euronext. Les cours de son homologue sur le CBOT (Chicago Board of Trade) ont quant à eux perdu du terrain sur la période. Les prévisions de semis états-uniens étaient très attendues et sont ressorties en dessous des attentes en maïs, en baisse de 5 % par rapport à 2023, selon le rapport de l’USDA paru le 29 mars. Les exportations ukrainiennes ont continué d’être dynamiques mais elles pourraient ralentir un peu, les attaques russes par drones et par missiles sur les ports du sud du pays ralentissant le rythme de chargements de nouveaux bateaux.
Le prix du blé tendre stable malgré la météo défavorable
Les prix du blé tendre sur le marché physique français n’ont pas évolué entre le 25 mars et le 1er avril, tiraillés entre la baisse des cours sur Euronext et la hausse sur le CBOT. Dans l’UE, le rapport Mars du 25 mars a fait état de prévisions de rendements en progression en blé tendre (par rapport à 2023 et la moyenne quinquennale), alors qu'il signale que « les cultures d’hiver dans plusieurs parties de l’Europe sont négativement impactées par des conditions météorologiques défavorables pour les cultures ». En France, les conditions de culture du blé tendre se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 25 mars, à 66 % (contre 94 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
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Tassement du prix du blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 25 mars et le 1er avril, faute d’activité marquée. L’achat algérien de la semaine passée est jugé baissier par le marché. Il comprendrait des origines canadiennes, australiennes, mexicaines et turques, témoignant d’une forte concurrence internationale. En France, les conditions de culture du blé dur se sont améliorées durant la semaine se terminant le 25 mars, gagnant un point à73 % (contre 91 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Mauvaises conditions de culture pour l'orge fourragère
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français ont stagné entre le 25 mars et le 1er avril, dans le sillage du blé tendre. Les primes portuaires ont encore quelque peu décroché, compte tenu d’une demande qui reste discrète. Notons néanmoins que les acheteurs néerlandais et belges se sont montrés particulièrement dynamiques sur le marché hexagonal en orge fourragère. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées durant la semaine se terminant le 25 mars, perdant un point à 67 % (contre 93 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.