Les indicateurs progressent dans les filières
Depuis le 1er février, plusieurs interprofessions ont avancé sur le dossier des indicateurs de coût de production, demandés par la loi Alimentation, sans forcément communiquer officiellement sur le sujet, ayant transmis leur travail à la DGCCRF ou à Bruxelles pour validation. Ainsi, Interbev est parvenu à un accord sur la méthode de calcul de l’indicateur de prix de revient en viande bovine à partir des coûts de revient calculés sur le réseau Inosys, réactualisé tous les six mois avec l’indice Ipampa et une fois par an en prenant en compte les soutiens de la Pac (à noter que Culture Viande s’est abstenu lors du vote). Du côté d’Inaporc, la Fédération nationale porcine s’est félicitée d’avoir obtenu un accord sur l’indicateur de coût de production, dont pour l’heure nous n’avons pas de certitude quant à son mode de calcul. L’interprofession céréalière, pour sa part, a rendu public le 11 février un indicateur des coûts de production des céréales basé sur la moyenne mobile sur 3 mois de l’indice Ipampa grandes cultures publié par Agreste. En matière de prix des céréales, Intercéréales « propose aux parties de privilégier les cotations Euronext » ou en second lieu d’utiliser des indicateurs de marchés physiques : les cotations FranceAgriMer et celles du CNCMA (courtiers assermentés).