Les cours enregistrent une tendance baissière
Les prix du blé, de l’orge et du maïs évoluent dans une fourchette très étroite, sur un marché peu dynamique sur l’intérieur comme à l’export. La demande sur le marché international reste soutenue.
Semaine du 21 au 28 février. Les cours du blé tendre se sont légèrement effrités sur le marché physique, dans le sillage des marchés à terme européen et américain. Le dollar s’est renforcé face à l’euro sur la période. La demande sur le marché international demeure soutenue. On notera l’expédition de 35 000 tonnes (t) de blé sur le Maroc au départ du port de La Pallice, sur la période du 17 au 23 février. Côté champs, l’observatoire des cultures de la Commission européenne, Mars, considère la météorologie favorable au bon développement des plantes. En France, les conditions de culture sont « bonnes à très bonnes » pour 93 % des parcelles sous blé tendre d’hiver, en hausse d’un point de la semaine 6 à 7, selon Céré’Obs. En zone mer Noire, la couverture neigeuse en Ukraine et dans le sud de la Russie fond à vue d’œil, inondant certaines parcelles. Les craintes de sécheresse persistent concernant le sud et le sud-ouest des États-Unis, alors que les cultures sont en avance concernant leur développement végétatif.
Côté fondamentaux, le Conseil international des céréales (CIC) table sur une production mondiale de blé pour 2016-2017 de 752 millions de tonnes (Mt) en février, un chiffre stable d’un mois sur l’autre. Quant aux autorités argentines, elles misent sur une production nationale de 18,3 Mt (contre 15 Mt estimées par le Département américain à l’Agriculture et 15 Mt par le CIC). Cela fait suite à la politique du gouvernement de supprimer les taxes à l’exportation pour la céréale. Les cours de l’orge de mouture demeurent inchangés d’une semaine sur l’autre. Le marché intérieur est relativement calme. On peut relever l’exportation de 66 000 t d’orges fourragères sur la Jordanie au départ du port de La Pallice, sur la période du 17 au 23 février. Les conditions de culture de l’orge d’hiver en France sont « bonnes à très bonnes » dans 90 % des cas, en baisse d’un point de la semaine 6 à 7, selon Céré’Obs.
La grippe aviaire freine les affaires en maïs
Les cours du maïs se sont un tant soit peu raffermis, alors que les marchés à terme européen et américain reculaient sur la semaine. L’offre mondiale demeure importante. En France, l’épidémie de grippe aviaire freine les échanges sur le rapproché, quelques affaires sont enregistrées sur la période estivale. Côté fondamentaux, le Conseil international des céréales estime la production mondiale de maïs pour 2016-2017 à 1 049 Mt en février, en hausse de 4 Mt par rapport au chiffre de janvier.