Aller au contenu principal

Les cours du colza soutenus par le pétrole

Les prix du colza en France et en Europe ont été tirés vers le haut par la hausse de l’or noir, qui a entraîné les huiles dans son sillage. La baisse des surfaces hexagonales entre 2016 et 2017 a été confirmée par Agreste.

Semaine du 4 au 11 avril. Les cours du colza sont repartis à la hausse d’une semaine sur l’autre, soutenus essentiellement par la fermeté de ceux du pétrole. Le conflit syrien, la situation instable en Libye et le respect de l’accord entre les pays membres de l'Opep et  hors Opep sur la limitation de la production mondiale ont constitué les principaux éléments haussiers.

Les cotations de l’huile de colza européenne ont grimpé de concert, engendrant un courant d’affaires, les estérificateurs ayant des besoins à couvrir. Le marché s’attend à une hausse de la demande internationale en huiles de palme en avril, avant la période de ramadan, autre élément haussier. Néanmoins, plusieurs éléments baissiers sont ressortis ces derniers jours. Le MPOB (Malaysian Palm Oil Board) a publié le 7 avril un rapport faisant état d’une hausse de la production malaisienne entre février et mars, passant de 1,266 million de tonnes (Mt) à 1,464 Mt, des chiffres supérieurs aux attentes des opérateurs. Les stocks du pays atteignent 1,554 Mt, contre 1,459 Mt le mois précédent.

En soja, les cours n’ont guère évolué sur Chicago d’une semaine sur l’autre, les opérateurs attendant la publication du rapport mensuel du Département américain à l’Agriculture (USDA) le 11 avril au soir. Peu d’éléments haussiers sont rapportés, la collecte s’avérant excellente en Amérique du Sud. L’analyste AgRural s’attend à des volumes dépassant les 110 Mt au Brésil. Au niveau français, les échanges ne sont pas débordants en graines de colza, les organismes stockeurs et Saipol étant en pleines négociations concernant le passage de la base 40 en base 42. Plusieurs éléments haussiers sont à signaler sur la récolte 2017. D’abord, la sécheresse commence à inquiéter les opérateurs. Ensuite, Agreste estime les surfaces françaises en retrait de 7,4 % entre 2015 (pour la récolte 2016) et 2016 (pour la récolte 2017), pour tomber à 1,435 million d’hectares. En tournesol, les prix sont stationnaires, face au manque d’actualité.

Demande présente en portuaire en protéagineux

Du côté des pois et des féveroles, un courant de demande est rapporté sur la récolte 2017 en portuaire. Sur la récolte 2016, en revanche, la tendance est plutôt baissière, faute de demande significative. Agreste estime les semis français de pois à 203 000 hectares (ha) en avril 2017, contre 209 000 ha l’an dernier. Les surfaces de féveroles tomberaient à 72 000 ha, contre 74 000 ha l’an passé, d’après la même source.

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio