Le sucre remonte dans le sillage du pétrole
Le sucre a remonté à Londres comme à New York la semaine dernière. Des fonds d’investissement, notamment en Asie, auraient besoin de rééquilibrer leur portefeuille et vont avoir besoin d’acheter du sucre. Par ailleurs, le sucre profite de la hausse du prix du pétrole, qui évolue autour de ses plus hauts niveaux depuis mi-2015. Les raffineries brésiliennes privilégient la transformation de la canne à sucre en éthanol. Cependant de nombreux acteurs du marché attendent une surproduction de sucre en 2018-2019, notamment avec une hausse de la production indienne et thaïlandaise.
Le robusta a fini en très légère hausse, mais l’arabica s’inscrit en hausse plus marquée sur la semaine. Les conditions météo sont plutôt bonnes au Brésil, mais l’offre est pour l’instant réduite dans le même pays. Depuis plusieurs mois, les cours du café restent tout de même en berne. Le prix du robusta est resté sous pression en décembre, ce qui reflète les perspectives d’une hausse de l’offre. La différence de prix entre l’arabica et le robusta s’est encore accrue.
Le cacao a creusé ses pertes, atteignant jeudi 1 322 £ à Londres, à son plus bas depuis six ans. Malgré la perspective d’une offre moins abondante cette année, les prix du cacao ne repartent pas à la hausse en raison d’une surabondance des réserves. Avec une récolte record en 2016-2017 en Afrique de l’Ouest les stocks industriels sont importants, et la récolte 2017-2018 devrait être également très élevée, même si elle ne doit pas atteindre les niveaux de l’année précédente.