Le sucre faiblit, le cacao s’envole
La semaine dernière, les cours du sucre ont été à nouveau mis à mal par les perspectives d’une offre abondante. En cause, les prévisions de l’Association indienne des raffineries de sucre, qui estime que la production indienne devrait s’envoler en mars à 29,5 Mt. Une production abondante est aussi attendue dans l’UE, dopée par la fin des quotas. Mais l’offre brésilienne pourrait être moins abondante que prévu car les raffineries de canne privilégient l’éthanol. La réaction du marché jeudi est un rappel brutal qu’une moindre production brésilienne sera compensée par les autres acteurs. L’Organisation internationale du sucre a reconnu dans son rapport mensuel qu’une hausse significative des prix est peu probable.
Le cacao a atteint son plus haut depuis janvier 2017 à Londres vendredi, et retrouvé ses niveaux d’avril 2016 jeudi à New York. Depuis janvier, les prix du cacao ont gagné plus de 30 %. Le climat est assez chaud et sec en Afrique de l’Ouest pour perturber la production. Pourtant, l’Organisation internationale du cacao a affirmé que le marché serait en surplus, ce qui n’est pas certain car la récolte au Ghana pose question.
Les prix du café ont divergé, dans un marché sans tendance. Les douanes vietnamiennes ont fait état d’exportations en février moins élevées qu’annoncé, en raison des célébrations du Nouvel an. La Fédération européenne du café (ECF) a fait état d’une hausse des stocks de café des ports européens à 595 554 t au 31 janvier, en hausse de 8 833 t comparé à décembre 2017.