Le marché français du porcelet reste largement fourni
Porcelet : La semaine reste synonyme de marché toujours aussi difficile pour ne pas dire atone. La demande des engraisseurs est plus mesurée, avec le retrait d’une partie opérateurs réalisant l’engraissement à façon, qui ne veulent pas se charger pour des porcs charcutiers qui sortiront en fin d’année, période rarement propice au commerce. À cela s’ajoute la persistance de retards d’enlèvement des porcs charcutiers et une plus grande frilosité des opérateurs faute de certitude quant à la tenue des cours du porc en fin d’année et ce d’autant que les prix montrent d’ores et déjà des signes notables de faiblesse.
Découpe : Décevant pour les exportateurs européens, le premier semestre a été tonique pour les opérateurs américains. Selon l’US Meat export federation, les États-Unis ont grimpé de 13 % en cumul de janvier à juin par rapport à la même période de 2016, pour s’installer à près de 1,253 million de tonnes. Un dynamisme lié en premier à la croissance des ventes au Mexique (+23 % à 398 565 t), au Japon (+4 % à 200 175 t), au Canada (+3 % à 99 917 t) et en Corée du Sud (+31 % à 94 545 t), ainsi que vers Hong Kong (+1 % à 92 822 t). De quoi compenser la perte de volumes en Chine ; -6 % à 181 475 t.