Le courant d’exportation de blé ne se dément pas
Marché du blé indécis en ce début de semaine, avec la pression de facteurs extérieurs tel que l’épidémie de coronavirus et son influence éventuelle sur la deuxième phase des discussions sino-américaines. L’attente du rapport de l’USDA bloque aussi les transactions bien que l’on n’en prévoit guère de surprise ; les opérateurs s’intéresseront surtout à ses conclusions en matière de volume d’échanges. Sur le marché français des soucis demeurent mais s’estompent en matière de logistique, portuaire notamment. Les chargements sont importants, illustrant une demande à l’exportation vigoureuse, soutenant les prix. Les exportations de blé de l’UE atteignaient le 10 février 17,5 Mt, soit 7,4 Mt de plus que l’an dernier à la même date, la France participant majoritairement à ce courant avec 6,4 Mt contre 4,9 l’an dernier. Il est probable que l’achat de 500 000 t hier par l’Algérie sera très largement réalisé en origine France. Il est moins sûr, en revanche, que la performance réalisée la semaine dernière sur l’Égypte se renouvelle. Le colza est reparti à la baisse en compagnie du palme. La faiblesse de la récolte et les maigres estimations de semis limitent cependant le potentiel baissier.