Forte croissance de Bel au premier trimestre
La Vache qui rit et Babybel profitent du confinement
Les achats de précaution du début du confinement lié au Covid-19 ont nettement profité au groupe Bel et ses marques emblématiques, La Vache qui rit, Babybel et Boursin. Le groupe, qui ne connaît pas la crise enregistrée sur les fromages de terroir, a annoncé hier soir une croissance de 12,2% de ses ventes au premier trimestre dont +11% en organique, ses ventes étant portées à 909 millions d’euros. Dans un communiqué, « le groupe estime qu’environ la moitié de la croissance observée sur le premier trimestre est portée par le contexte de la crise sanitaire mondiale due au Covid-19 ». « Toutes les marques du groupe et l’ensemble des zones géographiques contribuent à la croissance, à l’exception des marchés du Levant, toujours en récession », indique le groupe Bel.
En Europe, le fromager pointe une croissance soutenue depuis le début de l’année en France et en Allemagne, avec une accélération sur l’ensemble des marchés en mars. Au premier trimestre, la croissance la plus importante des ventes est enregistrée sur les marchés américains et Asie-Pacifique (+26,3% à 237 millions d'euros), suivis de l'Europe (+10,1% à 473 millions d'euros), grâce notamment aux ventes de compotes du groupe MOM racheté récemment par Bel.
Pour l'année 2020, Bel n'établit toutefois pas de perspectives précises en raison de la « forte volatilité de la demande ». Cherchant à rassurer ses clients et actionnaires, Bel souligne avoir augmenté ses stocks de matières premières alimentaires et d’emballages.