La revalorisation de la viande pèse sur les cours allemands
Découpe : Avec un prix du porc en hausse 25 centimes entre le 31 janvier et le 28 février, les abattoirs allemands ont dû redoubler d’efforts pour revaloriser au plus vite leurs prix de vente. Objectif qui n’a été qu’en partie atteint, le retard de hausse des tarifs des pièces pris chaque semaine pesant de plus en plus sur les marges. De quoi inciter les outils à lever le pied ces derniers jours et ce d’autant que des perspectives de petit retour de l’offre se dessineraient à l’horizon, relaie-t-on au Marché du porc breton. Une baisse d’activité qui s’est traduite ce mercredi par une baisse de 6 centimes de la cotation allemande. Orientation qui devrait être suivie par les états membres voisins ces prochains jours. Au Sud de l’UE, en revanche, le marché demeure plus proche de l’équilibre voire encore en léger déficit.
Porcelet : Le marché espagnol du porcelet continue de tirer l’Europe vers le haut. Fortes chaleurs au moment des inséminations de la fin de l’été et du début de l’automne et des problèmes sanitaires entraînent aujourd’hui un déficit de production, et un besoin de recourir à l’importation intracommunautaire. Et ce d’autant que l’amélioration des cours du porc semble inciter les engraisseurs à remplir les places laissées vides en début d’année. Conséquence, l’offre s’amenuise dans les pays du nord de l’Union européenne, les échanges s’accélèrent et les prix gagnent en fermeté.