Viande
La hausse des prix du porc difficile à répercuter en aval
L’aval de la filière porc souffre de la hausse du prix au cadran
L’aval de la filière porc souffre de la hausse du prix au cadran
Le mois de janvier a été rude, selon les opérateurs de porc de Rungis. Le cours s’est envolé à Plérin. Entre les séances du 26 décembre 2022 et du 26 janvier 2023, le prix du porc a augmenté de 20,9 centimes. Par ailleurs, trois hausses maximales de cinq centimes ont été enregistrées et le cours a de nouveau franchi la barre des 2€/kg. Cependant, avec la flambée des coûts de production et en particulier de l’énergie, les éleveurs ne profitent pas de cette hausse. C’est également le cas pour plusieurs opérateurs de l’aval interrogés. « Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses souhaitées sur les différentes pièces de porcs », indique l’un d’entre eux. Par exemple en poitrine de porc, sans hachage n°1, sur l’ensemble du mois de janvier 2023, le prix a augmenté de 33 centimes pour s’établir à 3,76 €/kg le 31 janvier. En longe, sans travers ni palette, le prix était de 3,19 € /kg au 2 janvier pour atteindre 3,06 €/kg, toujours le 31 janvier, ce que les opérateurs jugent insuffisants. Par ailleurs, la demande s’est érodée sur certaines pièces comme le jambon. « Le commerce était très calme, encore plus qu’en janvier des années précédentes », d’après les opérateurs. Le filet de porc ne séduit pas davantage. Pour les consommateurs, ce produit peut s’avérer sec et difficile à cuisiner. Les salaisonniers réduisent aussi leurs achats.