Abattages en baisse de 0,2% en France, de 3,1% dans l'UE
La filière porcine française résiste mieux que ses voisins
La baisse de production et des exportations ont été moins importantes en France que dans d'autres pays de l'Union européenne. Concernant les hausses des prix en rayon, elles sont plus tardives que chez nos voisins.
La baisse de production et des exportations ont été moins importantes en France que dans d'autres pays de l'Union européenne. Concernant les hausses des prix en rayon, elles sont plus tardives que chez nos voisins.
Au premier semestre, les abattages de porc ont légèrement chuté (-0,2 %) en France, sur un an, par rapport à ses pays voisins, a indiqué l’Institut du porc lors d’une matinale mardi 13 septembre à l’occasion du Space. Les abattages ont fléchi en moyenne de 3,1 % dans toute l’Union européenne (UE). L’Allemagne et le Danemark ont enregistré les baisses les plus importantes, respectivement, 9,3 % et 7,5 %. Dans ces deux pays, cette tendance s’explique par une diminution du cheptel. En revanche, quelques pays comme l’Espagne ont enregistré des hausses (+1,5 %).
Des exportations françaises plus importantes
Côté exportations, la France s’en est également mieux sorti que ces voisins au cours des six premiers mois de l’année, selon l’Ifip. En effet, les exportations n’ont reculé que de 1,6 %, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne. La France a réussi à reporter une partie de ses envois sur le marché de l’UE, au Japon et en Corée du Sud plutôt que vers la Chine.
Des répercussions plus tardives
En rayon, l’inflation et la hausse des coûts de production ne se sont répercutées que très tardivement. Les consommateurs, surtout les plus âgés, continuaient d’acheter à la même fréquence en juin. Toutefois, les volumes achetés étaient baissiers. Les viandes de porc et les charcuteries hard-discount et premiers prix ont gagné des parts de marché aux dépens des marques nationales.