La féculerie-amidonnerie de pomme de terre pourra-t-elle tourner l’an prochain ?
L’effondrement des revenus de la pommes de terre fait craindre un écroulement des approvisionnements des industriels français de la féculerie-amidonnerie.
L’effondrement des revenus de la pommes de terre fait craindre un écroulement des approvisionnements des industriels français de la féculerie-amidonnerie.
L’Union nationale des producteurs de pomme de terre (UNPT) espère avoir convaincu le ministre de l’Agriculture, le vendredi 2 septembre, de mettre en place « un plan d’urgence et de sauvegarde de la production de pommes de terre en France », au vu d’une récolte 2022 attendue à au moins 20% en dessous de la moyenne des vingt dernières années (1,5 million de tonnes).
Roquette et Tereos avaient mis le prix pour 2022
L’un des axes proposés par les producteurs pour soutenir les trésoreries et maintenir les surfaces de production en 2023, est « un dispositif exceptionnel de sauvetage de la filière féculière en France menacée de démantèlement agricole et industriel », selon un communiqué de l’UNPT. Contactée, l’UNPT souligne que les industriels – essentiellement Roquette et Tereos – avaient revalorisé substantiellement le prix pays aux producteurs pour 2022 (de l’ordre de 40% pour Roquette). Le syndicat des producteurs livrant aux usines, faisant partie de la fédération sectorielle, en appelle maintenant à l’Etat.