Intérêt croissant pour les fromages de brebis
La consommation française de fromages de brebis se révèle plutôt soutenue depuis le début de l’année. Selon les derniers relevés FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages ont progressé de 2,1 % en cumul du 28 décembre au 2 octobre par rapport à la même période un an plus tôt, dans un contexte de prix moyen d’achat en très légère hausse (0,8 %) à 14,90 euros le kilo. Une croissance qui s’est avant tout réalisée dans le rayon libre-service (+2,2 %) où s’écoulent désormais 73,3 % des fromages de brebis, ainsi que dans le rayon fresh-découpe (+8,7 % pour 13,2 % de part de marché). Les ventes à la coupe continuent en revanche de perdre du terrain (-4,4 %) et ne concernent plus que 13,5 % des tonnages écoulés. À noter que le regain d’intérêt des Français ne profite pas aux fromages sous Appellation d’origine protégée (AOP). Au contraire, les achats des ménages s’affichent en repli de 1 %, alors que les ventes de produits non AOP augmentent de 4,4 %.
Produit par produit, la tendance est à la hausse des achats de fromages à pâte molle (+24,6 %), à pâte pressée non cuite (+1,3 % malgré la baisse de 1,1 % des volumes d’Ossau Iraty), à pâte fraîche (+7,4 %, dont +4,9 % pour la catégorie féta et assimilés) et les fromages fondus (+9,4 %). Seuls les fromages à pâte persillée (-6,8 %), sous le poids du Roquefort (-6,9 %), cèdent du terrain.