Information du consommateur : le Sénat appelle à faire mieux
La commission des affaires économiques du Sénat vient de rendre un rapport comprenant 17 propositions afin d'améliorer l'information des consommateurs.
La commission des affaires économiques du Sénat vient de rendre un rapport comprenant 17 propositions afin d'améliorer l'information des consommateurs.

Devant la multiplication des labels et des applications de notation, le Sénat veut améliorer l’information des consommateurs pour qu’ils s’y retrouvent. Dans son rapport publié hier 29 juin, la commission des affaires économiques du Sénat met en lumière un problème de lisibilité et de fiabilité des informations, notamment facultatives (labels, mentions valorisantes, allégations, etc.).
Face à la profusion d'informations données aux consommateurs, les sénateurs considèrent que "les moyens publics dédiés au contrôle sont en chute libre". Ils formulent ainsi 17 propositions pour améliorer cette information et la contrôler de manière efficace.
Trop d’information. Trop hétérogènes. Peu fiables parfois. Notre commission appelle à une simplification, à un leadership européen, à une certif des applis de notations nutritionnelles pour plus de transparence, à l’affichage de l’origine. #affichage @Senat https://t.co/5vXrHU3Hma
— Sophie Primas (@sophieprimas) June 29, 2022
Défendre l'adoption du Nutri-Score
Ils considèrent notamment que le Nutri-Score peut être un affichage simple et efficace et appellent à anticiper la généralisation au niveau européen en 2023. Les auteurs du rapport insistent toutefois sur "la nécessité de rendre le fonctionnement [des applications de notation] plus transparent".
Le rapport propose également que les pouvoirs publics certifient ces applications, afin d’attester de la pertinence des critères d’évaluation au regard de la science, et de la fiabilité des bases de données utilisées.
Renforcement des moyens de la DGCCRF
Le rapport préconise également un encadrement renforcé de certaines allégations et pratiques commerciales trompeuses, ainsi qu’un renforcement des moyens de la DGCCRF et des associations de consommateurs.