[Infographie] Volaille : concurrence accrue entre le Brésil et les États-Unis
Volaille : La production mondiale de poulet pourrait progresser de 2 % cette année, selon l’USDA, pour atteindre 92,5 millions de tonnes (Mt), sous l’impulsion des États-Unis, du Brésil, de l’Inde et de l’Union européenne. En parallèle, la consommation est attendue en hausse de 1,8 % à un peu plus de 90,2 Mt. Dans ce contexte, le Brésil pourrait voir ses ventes atteindre le niveau record de 3,9 Mt (+0,7 %). Bien que jugeant possible une augmentation de 2,5 % de leurs exportations, à près de 3,2 Mt, les États-Unis se préparent à affronter une rude concurrence sur la plupart de leurs débouchés, en particulier du Brésil qui devrait chercher à compenser la perte de volumes en Arabie saoudite en lien avec l’interdiction de l’étourdissement.
Œufs : Même tonalité mardi que vendredi : le marché de l’œuf calibré restait encombré. Les températures estivales ont impacté la consommation et la fin du mois limite la fréquentation des commerces. De plus, deux zones sur trois sont toujours en vacances. L’offre demeurait trop large au regard des besoins des acheteurs et les prix reculaient, notamment en moyen. Néanmoins, un petit regain de commandes était noté par certains opérateurs, notamment en région parisienne en prévision de la rentrée.
L’Union européenne, toujours en manque de compétitivité à l’échelle internationale, a affiché une forte baisse de son activité export sur janvier et février. Selon Bruxelles, seulement 32 446 tonnes équivalent œuf coquille (téoc) ont été expédiées, soit 23,5 % de moins qu’un an plus tôt. Une tendance à relier à la chute des ventes au Japon (-13,5 %, 8 234 téoc), à la Thaïlande (-49 %, 990 téoc) et à Taïwan (-51,4 %, 924 téoc). En revanche, la tendance n’était qu’au maintien en Suisse, second partenaire, avec 7 076 téoc exportées, (- 0,8 %). En outre, l’Europe a su compenser une partie de ces pertes en multipliant ses envois à Israël par 2,5 à 4 950 téoc.