Inflation, consommation : trois enseignements à retenir d'une étude BVA pour E. Leclerc
La hausse des prix tourmente les Français. Toutefois, ils font preuve de combativité selon une étude de l’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc en partenariat avec BVA.
La hausse des prix tourmente les Français. Toutefois, ils font preuve de combativité selon une étude de l’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc en partenariat avec BVA.
« Malgré un niveau élevé d’inquiétude unanimement ressenti, les familles françaises envisagent leur consommation avec combativité », a déclaré Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des Centres E.Leclerc le 1er décembre lors de la restitution des résultats d'une étude intitulée « Crises et consommation, quand les familles françaises s’adaptent et changent la donne », réalisée par BVA auprès de 1000 familles Français durant trois mois pour l’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc.
Trois enseignements clés sont à retenir :
L’inquiétude
Tout d’abord, 81 % des familles avec enfants s’inquiètent de l’enchaînement de crises (sanitaires, politiques et économiques) sur leur pouvoir d’achat. De plus, 98 % des familles interrogées ressentent la hausse des prix, notamment sur les postes de dépenses récurrentes comme l’alimentaire, le carburant puis l’énergie. Par conséquent, 92 % font de plus en plus attention à leurs dépenses en général, 70 % comptent à 10 € près et 34 % sont dorénavant à l’euro près lors des courses.
L’adaptation
Néanmoins, les familles interrogées lors de l’enquête font preuve de combativité. Elles reconsidèrent la consommation et y sont plus attentives. Les consommateurs interrogés ont appris à s’adapter (arbitrage, privatisation, optimisation, rationalisation) en changeant leurs modes de consommation afin de préserver leur pouvoir d’achat. Par exemple, 78 % ont changé leur manière de consommer et 65 % ont trouvé des moyens pour tirer le maximum de leurs ressources. Ils font preuve d’intelligence et consacrent du temps pour limiter leurs dépenses : renforcement des achats en promotion et de la consommation de dates courtes, stockage. La grande distribution est citée en troisième parmi « ceux qui font le plus d’efforts pour aider les consommateurs ».
Le plaisir
Diverses raisons poussent les consommateurs à s’adapter. L’une d’entre elle révélée par l’étude est le plaisir. En effet, 91 % considèrent qu’il est important de conserver une part de plaisir dans sa consommation et 33 % des répondants déclarent que la consommation de leur foyer leur procure du plaisir. Selon les résultats de l’étude, se jouer des contraintes et mobiliser une forme d’expertise et de compétence, en profitant des promotions, cashback, circuits alternatifs est une manière plus inattendue de se faire plaisir. En fin de compte, 64 % disent « bien s’en sortir ».