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Hausse des cours des maïs et blé

Les céréales à paille ont évolué en ordre dispersé la semaine passée sur les marchés physiques français. Le blé tendre progresse, l’orge fourragère est en retrait sur la nouvelle récolte. Le maïs gagne plus que le blé.

Semaine du 30 mai au 6 juin. En blé tendre, les cours du blé tendre ont progressé de presque 4 % la semaine écoulée, malgré des jours chômés réduisant les échanges. Dans l’ensemble, le marché est soumis aux aléas climatiques, qui détermineront ce que sera la prochaine récolte, et donc les prix. FranceAgriMer a revu ses prévisions pour les cultures de l’Hexagone, avec de 76 à 75 % de blés en bonnes à très bonnes conditions (contre 75 % la semaine précédente) pour la période du 23 au 29 mai. Les précipitations ont soulagé les plantes sur une grande partie du territoire, mais restent insuffisantes.

Sur le marché intérieur français, quelques lots de blé ressortent, mais la demande industrielle est faible. Plusieurs affaires en ancienne et nouvelle récoltes se sont faites pour la meunerie. La sécheresse qui frappe l’Espagne laisse prévoir des besoins d’importation de blé tendre importants, de l’ordre de 1,3 million de tonnes (Mt), avec des questions des opérateurs.

En orge fourragère, les cours ont cédé du terrain, 2 % cette semaine sur un marché plutôt calme en territoire hexagonal, du fait des ponts. Du côté des cultures, l’analyste CéréObs mentionne que l’orge d’hiver se dégrade de 1 point de bon à excellent avec 76 à 77 % de parcelles d’orge en bon à très bon état (contre 93 % en 2016). Concernant encore la France, où « les pluies ont manqué dans le nord-est du pays », le Coceral table pour sa part sur 11,9 Mt d’orge.

Le manque d’eau qui frappe aussi en Espagne entraîne des besoins accrus des industriels locaux en marchandises extérieures, mais pour le moment, les produits français ont du mal à se placer, par défaut de compétitivité, rapportent les courtiers du Sud-Ouest.

Retour d’activité sur le maïs

Sur le maïs, sur Euronext, les contrats à échéance juin ont connu un regain d’activité à quelques jours de la clôture, avec une poussée des cours. Quelques échanges ont été rapportés, favorisés par un différentiel de prix intéressant entre les échéances du marché à terme européen. À l’étranger, il n’y a plus d’inquiétudes sur les semis de maïs américain, indiquent les analystes. Aux champs, en France, selon Céré’Obs, les conditions de cultures bonnes à très bonnes passent de 87 à 86 % des cas pour la semaine 21 du 23 au 29 mai contre 79 % l’an passé à même date. Notons aussi que le Brésil connaît des conditions climatiques très favorables à une production record de maïs cette année, autour de 100 millions de tonnes.

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