Hausse attendue de la production
Les collectes étaient en hausse dans les principaux bassins de production en ce début d'année, à l'exception de l'Australie et de l'Argentine, en raison respectivement de la sécheresse et du phénomène climatique El Niño. La tendance était au ralentissement de la croissance en France, en Allemagne, au Danemark, en Pologne, en Espagne, en Irlande et aux Pays-Bas, selon l'Institut de l'élevage. En avril, la hausse de la collecte européenne avait été de 1,5 % par rapport à 2015, et en mai de 0,4 %. Même schéma aux États-Unis, où la progression n'a été que de 1,1 % cette année en cumul de janvier à mai 2016.
Une consommation en deçà de la productionLes estimations de production mondiale établies par le Département américain à l'agriculture (USDA) ont été revues à la hausse en juillet 2016 comparativement à celles fixées en décembre 2015 pour le fromage et le beurre, et abaissées pour le lait de vache, le lait écrémé en poudre et la poudre de lait entier. Par rapport à 2015, toutes les productions mondiales sont attendues en hausse, à l'exception de celle de la poudre de lait entier. La consommation devrait également être haussière dans le monde en 2016. Ainsi, 4,847 millions de tonnes (Mt) de poudre de lait entier devraient être produites contre 3,819 Mt consommées. En beurre, la consommation est estimée à 9,404 Mt contre 10,073 Mt produites. L'écart est similaire en fromages. Ceci devrait amener à une pression sur les cours, du fait d'une offre supérieure à la demande.